Publié dans Editorial

Remaniement, il faut oser … !

Publié le lundi, 17 août 2020

La Primature concocte. La Présidence consulte. Quelque chose se préparerait à Mahazoarivo et Iavoloha ! Les bruits d’un éventuel remaniement ou d’une possible retouche du Gouvernement se confirment au fil du jour.
Le remaniement du Gouvernement Ntsay est incontournable. Le contexte qui prévaut, en ces temps-ci, semble conforter l’assertion. Au moins trois départements nécessitent des changements de tête dont certains cas présentent des caractères urgents.
Le portefeuille du MENETFP, dont le poste de ministre reste vacant depuis le 20 juin 2020, attend désespérément le titulaire. Andriamanana Iarintsambatra Rijasoa l’ancienne occupante, embourbée sérieusement dans une opaque affaire d’achat de « bonbons sucettes » d’un montant total de 8 milliards d’Ar, n’a pas pu « sauver » son poste. Sept de ses proches collaborateurs firent l’objet d’un mandat de dépôt le 19 juin. Quant à elle, la HCJ tranchera sur son sort. Mais avec l’impasse qui impose sa loi à Tsimbazaza, tout est remis aux calendes grecques. La date du premier examen officiel du 1er septembre approche à grands pas par conséquent, la présence effective du ministre titulaire se fait pressante. L’attente n’a que trop duré. Il faut oser entamer une nouvelle démarche en sortant, s’il le faut, du sentier battu. Le futur patron de la « Trano Boribory » ne doit pas être forcément un grand technicien de l’éducation ou de la pédagogie. Quelqu’un ayant une vision claire et disposant d’une base intellectuelle suffisante pour cerner la mission qui l’attend et enfin capable de se faire entourer de vrais techniciens maîtrisant les arcanes de gestion de l’éducation suffit largement. L’essentiel consiste à oser franchir le Rubicon.
Naharimamy Irma Lucien, ministre de la Population et de la Condition féminine, députée élue dans la Circonscription de Toamasina I, vient de se marier à un diplomate américain. De ce fait, elle doit  incessamment et logiquement se démettre de ses fonctions au nom du concept d’incompatibilité de fonctions. Vu l’état d’urgence sanitaire que traverse le pays, la nomination du nouveau patron relève d’une urgence.
Le cas du portefeuille de la Santé publique interpelle les deux chefs de l’Exécutif. D’une part, l’actuel titulaire du poste d’Ambohidahy a commis l’irréparable d’avoir pris une initiative personnelle au détriment du sacro-saint « principe de la solidarité gouvernementale » en brûlant le protocole hiérarchique. D’autre part, vu le rôle stratégique dévolu au département de la Santé dans cette rude bataille contre la pandémie de Covid-19, la nomination d’un nouveau titulaire à ce poste clé est  prioritaire. Une nouvelle tête, fraîche émoulue, apte à redémarrer à plein régime le ministère. Iavoloha et Mahazoarivo doivent oser et sans trop attendre nommer, contre toute considération ethnique ou régionale, le nouveau titulaire. Le poste de ministre de la Santé n’est pas l’apanage uniquement d’un médecin. Un bon administrateur sachant bien choisir de bons et compétents collaborateurs fera bien l’affaire. Seulement, il faut oser le faire !
Des observateurs notent que dans l’ensemble, le Gouvernement donne l’impression d’un certain essoufflement. Certains ministres semblent plafonner. Ou bien, on devrait les fouetter un peu plus sinon le Patron doit oser se passer de leur service.
Compte tenu de l’urgence de situation et des obligations prioritaires qui attendent, un vrai toilettage de l’équipe gouvernementale n’est pas de trop. Seulement, il faut oser à le faire !
Ndrianaivo



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Editorial

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    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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